Etoile filant au gré des inepties intersidérales

Les étoiles sont mortes. Seule la poussière de notre haine subsiste. Elle vole et s'insinue partout, tel l'air vicié d'ici bas. Nous n'avions pas compris. Nous laissons, chacun de nous, une trace indélébile au coeur de notre Mère à tous ! Un trace incolore, mais pas indolore. Qui oserais dire aujourd'hui "L'innocence est mienne !"

Plus d'innocence ! Plus de pureté ! Que le malheurs qui vole autour de nous tel un vautour, et nous, pitoyable fourmis psycho-djunkie, nous nous défonçons à coup de mix douteux, sans nous soucier de cette ombre qui plane sur tout, qui se détache du ciel et descend, telle une feuille morte.

Je n'ai aucune honte de vous dire que j'ai pleuré. Aucune honte de vous dire que le phare de mon âme est à jamais éteint et que les relents de dégoûts et d'horreurs me briserons le corps à chaque vague d'humanisme. Humanisme. Un bien grand mot pour si peu de clairvoyance de la part des nôtres. Non, décidément, je n'ai pas honte de dire que le bateau de la conscience à bel et bien échoué sur les falaise de l'ineptie.

Je ne pensais pas vivre ce moment... Comment expliquer que nos mômes se piquent et que même pas seize ans, ils se retrouvent condamné au supplice : celui de vivre dans la crasse d'un monde comme celui-ci. Un monde subjectif et pathétique où le sang versé est toujours celui des naïfs.